Chaque fois que Max part au champ biner les rangs d'ail avec le tracteur, il arrive que des plants entiers soient emportés par la houe. Mon mari est ravi, mais je suis moins contente car ces plants finissent sur le plan de travail de la cuisine, déjà empilé par nos quatre enfants et nous. Et il y en a de plus en plus. Et puis ils disparaissent en un éclair. Nous avons tous très faim du premier ail. Ces beaux bulbes blancs comme neige, frais et parfumés, sont dévorés, bouillis, grillés, frits. Une seule chose qu'ils ne veulent pas garder : les garder. Ouaaaa, et nous six, nous sentirons fièrement l'ail pendant les vacances de Pentecôte !
